Sommaire
- Le Vieux-Lyon et la desserte du plateau lyonnais
- Réhabilitation des quartiers anciens, des intentions aux actes
- Points de vues futurs et concertation des candidats avant les élections municipales (circulation, stationnement, urbanisation, architecture)
Édito :
Le Vieux-Lyon et la desserte du plateau lyonnais
A l'occasion de la prochaine présentation du P.O.S. (Plan d 'Occupati0'n des Sols) à l'Enquête d 'Utilité Publique - et bien que le Vieux Lyon, Secteur Sauvegardé soit une « tache blanche » sur le P.O.S. - la R. V.L. s'intéresse de très près aux projets extérieurs à notre quartier (cf. déjà notre bulletin de janvier 77), projets qui peuvent entraîner pour le Vieux Lyon des conséquences néfastes.
L 'article ci-dessous en est une illustration essentielle.
Les escarpements qui bordent le Plateau Lyonnais ne s'abaissent qu'à Choulans et au vallon d'Ecully, distants l'un de l'autre de 6 kms.
Pour atteindre St Just et Fourvière, en évitant de longs détours, nos ancêtres ont utilisé les montées du Gourguillon, du Chemin Neuf et de St Barthélemy qui étaient très fréquentées aux 16, 17, 18 et au début du 19ème siècle.
Entre 1880 et 1950, époque des « ficelles » (chemins de fer à crémaillère pour les non-Lyônnais), ces voies pentues furent à peu près désertées.
A partir de 1950, une urbanisation effrénée a rempli le Plateau et ses rebords sans qu'aucun cheminement nouveau n'ait été créé.