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Édito :
L’avenir en reconstruction
La crise financière et le contexte économique actuel extrêmement défavorables vont interagir rapidement sur l’immobilier, le tourisme, la vie courante.
Il deviendra plus difficile de financer la sauvegarde du patrimoine ou les actions qui s’y réfèrent : restauration, entretien, adaptation à la législation. Les moyens du privé, des collectivités locales comme ceux de l’Etat sont déjà en diminution. Il faudra tous nous adapter à ce qu’on doit appeler la « crise ».
La vie de tous les jours, au sein du Vieux- Lyon comme ailleurs, se heurte à des difficultés croissantes. Par exemple, un certain nombre de commerces ont déjà fermé, et d’autres risquent de le faire, sans forcément être remplacés.
Dans ce contexte, la RVL va devoir être encore plus à l’écoute, s’adapter, et peut-être profiter de cette conjoncture pour réfléchir au devenir de ses fonctions au sein de notre quartier. Et la question fondamentale est de savoir quelle est aujourd’hui sa place, quel sera son rôle, comment elle doit s’organiser pour s’engager dans la transmission de son héritage et dans l’adaptation de ses services à l’habitant comme au visiteur.
Il est donc urgent, puisque nous possédons les moyens de le faire, d’accélérer la transmission de notre connaissance par une mise à disposition efficace de l’information. Et ne serait-il pas opportun de stimuler notre capacité à proposer des solutions, à « monter au créneau », comme l’ont fait nos anciens lorsque le Vieux-Lyon était en péril ? Il nous faut réagir par rapport au contexte défavorable, nous adapter à l’époque et à la « crise » et sûrement reformuler nos services à l’habitant et au visiteur.
Tout cela mérite une réflexion de fond. L’avenir est à reconstruire.
Pierre-Edmond Desvignes
Président de la Renaissance du Vieux-Lyon