La restauration de l'intérieur de la cathédrale est en cours.
Lorsque les échafaudages seront retirés, ce sera pour tout le monde une grande surprise de découvrir l’édifice redevenu comme à l’origine.
Ce chantier est aussi l’occasion de traiter des problèmes qui, pour être moins spectaculaires, n’en sont pas moins essentiels.
Cathédrale Saint-Jean : un changement de doctrine ?
(extrait du Journal RVL n° 154, juillet 2020)
Cathédrale : fin provisoire de chantier
(extrait du Journal RVL n° 146, juin 2016)
Le soleil luimême a eu, ce jour-là, l'infinie délicatesse de se manifester généreusement, comme pour donner plus d'ampleur encore à la métamorphose réalisée, lustrant les pierres marbrières et y faisant jouer les couleurs des vitraux.
Le choeur de la cathédrale Saint-Jean a recouvré sa lumière
(extrait du BMO n° 6048, 24 mars 2014)
Depuis son édification, à partir de la fin du XIIe siècle, la cathédrale n’a été que partiellement entretenue dans sa partie intérieure, les travaux consistant essentiellement à réparer des vitraux abîmés par les intempéries ou par la main de l’homme. Des poussières et des salissures diverses, s’accumulant peu à peu, ont revêtu les parois et les voûtes d’une couche uniformément grise, occultant presque complètement les décors et masquant la diversité des pierres. Une restauration d’ensemble s’imposait donc, après celle menée, depuis le début des années 1980, en une succession de chantiers consacrés aux parties extérieures.
Résurrection du choeur de la cathédrale
(extrait du Journal RVL n° 141, novembre 2013)
Malgré son importance, ce chantier ne pouvait pas interrompre les célébrations religieuses. Aussi, le premier travail a-t-il consisté, dès juillet 2012, en l’aménagement d’une estrade provisoire en bois afin de reconstituer le choeur dans le transept.
En septembre était dressé l’échafaudage, du sol jusqu’à la voûte, imposant vaisseau à partir duquel les ouvriers allaient intervenir le plus efficacement et le plus précisément possible sur l’ensemble de la façade intérieure, à traiter pierre par pierre. Un haut écran blanc était tendu pour séparer la zone du chantier de celle où allaient se poursuivre les offices et les visites
Huit siècles de poussières
Un travail au cas par cas
L’entreprise Tollis, mandatée pour l’ensemble du travail (tests, nettoyage et réintégration) eut d’abord à ajuster le protocole avant d’intervenir au cas par cas (1). Sur un tel site, il n’est pas possible, en effet, de procéder autrement qu’en tenant compte de la qualité de chaque pierre comme de la nature précise de chaque souillure. Ainsi, plusieurs techniques furent elles simultanément utilisées : nettoyage classique à l’aide de compresses d’ouate de cellulose imbibées d’eau savonneuse ; attapulgite, utilisation de masques d’argile, cette matière absorbant la crasse au cours du séchage ; peeling, à l’imitation de ce qui se pratique dans les instituts de beauté pour le traitement de la peau, pose au pinceau d’une matière caoutchouteuse sur les parties les plus encrassées : comme avec l’argile, la souillure est emportée avec le latex qu’on retire. Toutes ces opérations ne furent menées qu’après validation technique et scientifique, pour s’assurer que le traitement n’apportait aucun risque pour la pierre, ou pour le bâtiment.
Un soin particulier fut donné pour le nettoyage des trois clefs de voûte, dont une partie du décor d’origine avait pu être retrouvée. À partir de ce fragment, une réinterprétation permit de compléter les manques et de redonner une cohérence, dans une lecture qui se veut la plus proche possible de celle de l’origine.
(1) L’entreprise Comte est intervenue dans cette phase du chantier pour la remise en ordre de certains dérèglements dans l’architecture des voûtes des chapelles (voir le n° 140 de notre Journal, juin 2013) et pour l’accompagnement de la remise en place des vitraux nettoyés. Notre prochain article portera justement sur l’intervention des verriers.
Horloge astronomique de Saint-Jean : le temps outragé
(extrait du Journal RVL n° 140, juin 2013)
Le 23 mars dernier, un individu s’en est pris violemment à cette horloge unique au monde, sous prétexte que celle-ci gênait le recueillement des fidèles. Nous laissons nos lecteurs juger par eux-mêmes de la gravité d’une telle atteinte à une construction humaine d’une qualité exceptionnelle, classée MH. Nous appuyant sur l’article d’Hervé Desmarquets publié dans le bel ouvrage récemment édité par La Nuée Bleue (voir le n° 137 de novembre 2011), nous nous contenterons ici de rappeler l’importance d’une oeuvre témoignant de la première invention de l’ère moderne : l’horloge.
La consolidation des voûtes des chapelles à la cathédrale Saint-Jean
(extrait du journal RVL n° 140, juin 2013)
La restauration de l’intérieur de la cathédrale est en cours.
Les travaux se déroulent actuellement dans le chœur.
Lorsque les échafaudages seront retirés, ce sera pour tout le monde une grande surprise de découvrir cette partie de l’édifice redevenue comme à l’origine.
Ce chantier est aussi l’occasion de traiter des problèmes qui, pour être moins spectaculaires, n’en sont pas moins essentiels.
Nous avons demandé à Emmanuel Bury, compagnon tailleur de pierre travaillant pour l’entreprise Comte, de bien vouloir nous expliquer l’action entreprise pour la consolidation des voûtes des chapelles.
Une cathédrale à réapprécier sans cesse...
(extrait du Journal RVL n° 139, novembre 2012)
... la Manécanterie aussi.
(extrait du Journal RVL n° 139, novembre 2012)
Une inauguration, Un beau livre
(extrait du Journal RVL n° 137, novembre 2011)
Le 15 octobre dernier a marqué la fin des travaux de restauration des parties extérieures de la cathédrale, qui est aussi, depuis le milieu du XIe siècle, la primatiale des Gaules.
« Lyon. La grâce d’une cathédrale » Éditions La Nuée Bleue 544 pages, 600 illustrations. 79 €
L’or d’autrefois : richesse d’aujourd’hui
(extrait du Journal RVL n° 129, juin 2008)
Plus que jamais devrait être à l’ordre du jour un grand projet de mise en valeur de l’ensemble archiépiscopal, un projet faisant apparaître la richesse patrimoniale du site (aujourd’hui peu féconde) comme une ressource économique d’importance, si l’on songe à l’impact touristique que ne manqueront pas d’avoir les résultats du chantier à ouvrir.
Mieux voir la Manécanterie de la Cathédrale Saint-Jean
(extrait du Journal RVL n° 90, mars 1995)
Lorsqu'en 1982 les Lyonnais qui traversaient la place Saint Jean ont pu admirer la façade de la Manécanterie libérée des échafaudages qui I'occultaient pour restauration depuis près d'un an, il leur a semblé la découvrir pour la première fois.
Pendant des siècles les intempéries avaient noirci sa pierre blanche et ses sculptures s'effaçaient sous la suie.
En effet en bordure de la Place Saint Jean la Manécanterie présente un riche décor roman bien intégré clans une façade très sobre partagée en quatre travées par trois contreforts peu saillants flanqués de ressauts jusqu’au deux tiers de leur hauteur : trois pilastres dédoublent les trois travées nord tandis que, la quatrième travée, au sud est toute entière occupée jusqu’à mi-hauteur par une porte romane.
Dans le dernier tiers de la hauteur une arcature sculptée brise I ‘élancement vertical que donnaient au bâtiment contreforts, ressauts et pilastres.
L'histoire de la Manécanterie permet-elle d'expliquer le contraste entre ces deux façades ?
Pour la période médiévale, dont la Manécanterie et l’aile ouest de la galerie du cloître sont les derniers vestiges du « petit cloître » des chanoines de la cathédrale de Lyon, seuls quelques textes, imprécis quant aux bâtiments concernés pouvaient permettre des hypothèses. C'est une lettre de Leidrade, évêque de Lyon de 798 à 814, qui écrit à Charlemagne : « J'ai construit aussi pour les clercs un cloître clans lequel ils demeurent tous dans une maison ». Le mot "construit" sous-entend qu'il n’y a pas eu de cloître à Lyon avant celui "construit" par Leidrade. Pour d 'autres travaux, en effet, Leìdrade emploie le mot "restauré.
C'est pourquoi nous avons tenté de compléter par la recherche archéologique les renseignements que ne nous donnaient pas les textes.
Si nous regardons de près cette respectable façade, nous pouvons y admirer la qualité du mortier qui lie les claveaux du grand arc et l'agencement des pierres qui en bordent l'extérieur : nous pouvons voir également que les travaux de 1981 ont mis en évidence le départ de deux murs perpendiculaires à la façade actuelle : ils sont les témoins d'un bâtiment se prolongeant vers le sud et que le grand arc faisait communiquer avec le bâtiment nord. L'arc surbaissé, plus petit, bouché aujourd'hui de crépis a été ouvert que tardivement dans le mur qui ferme l'aile ouest du cloître gothique.
Comment peut-on penser que se présentait, à la même époque, la façade bordant la Place Saint Jean ?
Madeleine Vialettes, Archéologue
La Cathédrale Saint-Jean dans son aspect originel
(extrait du Journal RVL n° 84, novembre 1993)
En rouge les portes de la Cathédrale, mais pourquoi ?
(extrait du Journal RVL n° 79, juin 1992)
Où en est le chantier du chevet de la Cathédrale ?
(extrait du Journal RVL n° 68, février 1990)
*L'entreprise Comte est spécialisée dans la restauration de monuments historiques
NEW-YORK sur SAÔNE ?
La Cathédrale Saint Jean restaure son chevet : un chantier ouvert au public
(extrait du Journal RVL n° 64, février 1989)
Mais que se passe-t-il derrière l'échafaudage ?
Une innovation pédagogique auprès du grand public.
- un local vidéo est prévu pour que le public puisse voir diapos ou vidéos prises au cours des travaux, un projet de Martine TALLET et Joël POIX.
- la loge des tailleurs de pierres sera vitrée ; ainsi, chacun pourra voir travailler les compagnons, experts dans des techniques généralement peu connues.
- enfin Didier REPELLIN et Renzo WIEDER s'engagent à organiser eux-mêmes des visites du chantier (en principe une fois par mois). Chacun pourra ainsi en suivre l'évolution très vivante.
- architectural : échanges d'expériences entre les tailleurs de pierre de France et ceux des Etats Unis, les uns et les autres travaillant de manière fort différente.
- artistique : au niveau du décor intérieur, Bob MORRIS, artiste américain, va faire une création pour les verrières du bas-côté Nord, et des expositions sur les vitraux français contemporains sont prévues à New-York.
- paroissial : le Père NANTAS, curé de la paroisse Saint-Jean et le Révérend Paul MOORE, Recteur de St John the Divine, envisagent de créer des échanges entre les deux communautés.
Un ensemble d'initiatives assez exceptionnel en France.
Le Vieux-Lyon vit et bouge : la Cathédrale Saint Jean, restauration
(extrait du Journal RVL n° 60, novembre 1987)
Restauration, côté Saône
Création, côté Place
Les tailleurs de pierre au travail à la Cathédrale Saint-Jean
(extrait du Journal RVL n° 44, mars 1983)
Avez-vous le coup d'œil ?
- Avez-vous remarqué le "plan" superbe d’une grande rosace, tracé à terre (ou "Science du Trait" dans le langage des Compagnons), à l'intérieur de la Cathédrale , devant le grand porche d'entrée central ?
- Allez regarder aussi la gravure - réalisée, elle ! - de la croisée d’ogive qui a été tracée au sol devant le porche Nord, réouvert récemment sur le Jardin Archéologique.
- Trésor de la Cathédrale Saint-Jean
Bibliographie "Tout sur les Cathédrales"
(extrait du Journal RVL n° 44, mars 1983)
Sur la Cathédrale Saint-Jean
- Le Secret de la Cathédrale
- La Cathédrale de Lyon
- La Cathédrale de Lyon
Sur les Cathédrales en général
- L'Histoire et la Vie d'une Cathédrale
- Naissance d'une Cathédrale
La façade de la Cathédrale Saint-Jean « ravalée »
(extrait du Journal RVL n° 43, novembre 1982)
La Cathédrale Saint-Jean bientôt ravalée
(extrait du Journal RVL n° 38, mars 1981)
Inauguration du Trésor restauré de la Cathédrale Saint-Jean
(extrait du Journal RVL n° 38, mars 1981)
Autour de la Cathédrale
(extrait du Journal RVL n° 37, novembre 1980)
- Le ravalement de la façade de la Manécanterie est commencé. Souhaitons qu'il soit terminé pour la toute prochaine inauguration du Musée du Trésor de la Cathédrale, totalement rénové.
- Le côté Nord (côté futur Jardin Archéologique) étant déjà ravalé, il ne reste plus qu'un "trou noir" entre les deux… c'est la façade de la Cathédrale. Pourrait-on obtenir des crédits spéciaux pour son ravalement ?
- Par ailleurs, nous croyons savoir que l'idée est toujours dans l'air aux "Affaires Culturelles Régionales" de réaliser un son et lumière a la Cathédrale, sous forme d'un circuit pédagogique de minuteries par secteurs, à l'intérieur du monument.
Tous Les Lyonnais souhaitent sa réalisation qui pourrait s'auto-financer par son fonctionnement.
- L'aménagement du jardin archéologique, situé entre le Palais de Justice et la Cathédrale, est commencé et se terminerait autour du printemps 1982. Sa maquette est exposée à la Mairie du 5ème, Place du Petit Collège.