La direction de la culture de la Métropole s’installe au Palais de Justice Historique.
(extrait du journal RVL n° 145, novembre 2015)
Aux marches du palais ...
(extrait du journal RVL n° 140, juin 2013)
Cérémonie de la fin des travaux de restauration
(Janvier 2013)
Visite de chantier au palais de justice historique.
(extrait du Journal RVL n° 139, novembre 2012)
Dixième et dernier épisode :
Le chantier prend fin...
(extrait du Journal RVL n°138, juin 2012)
Après quatre années de travaux, de mai 2008 à mai 2012, ce chantier exceptionnel s’achève.
Neuvième épisode :
Dans huit mois, on emménage !
(extrait du Journal n° 137, novembre 2011)
Vue de l’extérieur, la restauration du Palais de Justice Historique semble terminée car les derniers échafaudages ont disparu.
Huitième épisode :
Dernière ligne droite, plus qu’une année de travaux !
(extrait du Journal RVL n° 136, juin 2011)
Septième épisode :
Où l’on pourra constater que la seconde phase des travaux est bien commencée !
(extrait du Journal RVL n°135, février 2011)
Sixième épisode
Où Justice et Force retrouvent leur forme intégrale
(extrait du Journal RVL n° 134, juillet 2010)
Hommage à Edmond Locard
Cinquième épisode
Le chantier a débuté il y a déjà un an et demi, il ne reste donc plus que six mois pour en terminer la première phase correspondant à la moitié nord de l’édifice.
(extrait du Journal RVL n° 133, février 2010)
- Les trois cages d’ascenseur de cette première phase sont, bien entendu, terminées.
- La nouvelle chaufferie au gaz de la Cour d’Appel, située au-dessus du péristyle, est réalisée, équipée et fonctionne. Celle du Département, située au sous-sol de l’aile Ouest de l’ancienne prison, va pouvoir également être mise en route pour le préchauffage des locaux durant ces mois d’hiver.
- Le local de production d’eau glacée, situé sous l’escalier d’honneur du quai, est équipé.
- Le transformateur électrique de la cour d’appel (qui a pu prendre la place de celui supprimé par EDF rue du Palais) est terminé.
- Le cuvelage des sous-sols inondables a été réalisé.
Quatrième épisode
Où l’on fait un point sur l’avancement des travaux, à mi-chemin de la première phase du chantier et où l’on découvre les belles couleurs d’origine.
(extrait du Journal RVL n° 132, juin 2009)
(1) par le procédé du gommage, ou sablage humide, technique plus douce et plus respectueuse de la pierre que le sablage à sec utilisé il y a quelques années.
Troisième épisode
Où l’on commence à aborder les problèmes de restauration des façades et des décors, en constatant que plus le temps a passé, plus le monument s’est assombri. Lumière !
(extrait du Journal RVL n° 131, février 2009)
Deuxième épisode
Où l’on retrouve une partie du Palais barricadée et enveloppée.
(extrait du Journal RVL n° 130, novembre 2008)
Un nouveau feuilleton : premier épisode
Chronique de la restauration du Palais de Justice historique
(extrait du Journal RVL n° 129, juin 2008)
Comme nous l’avons indiqué dans le n° 127 de notre Journal (novembre 2007), la très importante intervention sur cet édifice est prévue pour durer quatre ans. Le chantier a débuté le 14 mai dernier sur un site dont la particularité est qu’il restera partiellement occupé par la Cour d’Appel de Lyon et la cour d'Assises.
24 colonnes à la Une
Palais de justice : la métamorphose
(dossier du journal RVL n° 127, novembre 2007)
Au printemps dernier, un important chantier a permis la restauration du grand escalier accédant au Palais. Ce n’était là que le prélude d’un chantier bien plus important, qui se déroulera au cours des quatre années à venir, redonnant son prestige et sa cohérence à un édifice partagé entre deux propriétaires : L’État et le Département.
Une réhabilitation nécessaire
Les maîtres d’ouvrage et les concepteurs
- un cabinet d’architectes du patrimoine : Archipat ;
- une architecte décoratrice : Catherine Bizouard ;
- un bureau d’études techniques fluides : Setam ;
- un bureau d’études techniques structures : Cabut ;
- un économiste de la construction : Voutay ;
- un économiste spécialisé en monuments historiques : Jermer
Alors que la Cour d’Appel étendait ses activités sur les salles d’audiences et sur les bureaux de la moitié nord du Palais (libérée par le TGI), le Département installait dans sa partie est, rue Saint Jean, certains de ses services :
- Maison du Rhône,
- Comité Départemental du Tourisme,
- Association des Maires Ruraux,
Le siège historique du pouvoir judiciaire à Lyon
Quelques procès célèbres :
- en septembre 1642, celui de Cinq-Mars et de Thou, accusés par Richelieu d’avoir comploté avec l’Espagne contre Louis XIII,
- en août 1894, celui de Santo Jeronimo Caserio, qui avait assassiné, le 24 juin, le président Sadi Carnot,
- de mai à juillet 1987, celui de Klaus Barbie, pour crime contre l’humanité.
La construction du Palais actuel
Le bâtiment d’origine
- le rez-de-chaussée, réservé à des locaux annexes (du fait des inondations alors fréquentes),
- le premier étage, occupé par les salles d’audience et les bureaux des magistrats,
- le second étage, réservé aux seuls bureaux des magistrats.
Modifications ultérieures
Le projet actuel
De l’ensemble de l’édifice au moindre détail du mobilier, Louis-Pierre Baltard avait tout conçu et dessiné de sa main, déclinant les symboles attachés à l’idée de Justice.
Des transformations notables
- la disparition des adjonctions inesthétiques, réalisées au fil des temps dans la cour nord-ouest de la prison et sous les voûtes centrales du Palais ;
- la modification des toitures des ailes nord et sud du Palais, afin de permettre l’aménagement de leurs combles (sans impact sensible sur la perception des façades) ;
- le déplacement des entrées permettant l’accès aux services de la Cour d’Appel, aux services du Département et au poste de Police Municipale,
- la disparition des jardinets situés au pied de la façade principale, remplacés par une vaste esplanade d’accès au Palais.
L’amélioration de la sûreté
C’est un des objectifs importants du projet. À cet effet, de nouveaux locaux d’attente gardée (ex-petit dépôt) seront réalisés dans l’enceinte même du Palais, à l’est du chemin de ronde (entièrement rétabli), reliés aux salles d’audience pénale par des circuits sécurisés. Une fois les voûtes du rez-de-chaussée libérées, il sera enfin possible de faire entrer un fourgon cellulaire en provenance du quai, par le portail de la rue de la Bombarde, dans une enceinte réellement sécurisée à l’intérieur du Palais, les détenus n’étant transférés dans les locaux d’attente gardée qu’après la fermeture du portail. Le fourgon ressortira, en ligne droite, par l’autre portail, donnant sur la rue du Palais. Le trajet pour rejoindre le quai Romain Rolland s’en trouvera raccourci. Cette disposition nouvelle, tout comme la centralisation et la surveillance des entrées du public, côté quai, renforcera grandement la sûreté du Palais de Justice.
Des entrées enfin lisibles et rassemblées
- - Côté quai Romain Rolland
Une « place du Palais »
- - Côté rue Saint-Jean
Déroulement des travaux
Un chantier aux multiples contraintes
- Une durée de quatre ans maximum
- Un monument historique classé, nécessitant un grand soin dans la réalisation des travaux
- Un établissement en partie occupé par la cour d’Appel pendant toute la durée du chantier, impliquant de fortes contraintes de sécurité et de sûreté ainsi qu’une limitation des nuisances engendrées par les travaux
- Un site urbain très contraignant : rues étroites et très fréquentées du Vieux Lyon, rendant l’accès au chantier complexe et nécessitant de limiter les nuisances vis-à-vis du voisinage